Des organismes auxquels nous sous-traitons la gestion du tiers payant viennent de subir une cyberattaque, via l’usurpation d’identité de comptes de professionnels de santé. 

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6 idées reçues des employeurs sur la mutuelle d’entreprise 

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Idées reçues mutuelle

Le secteur de la protection sociale est un pilier fondamental de notre système de santé. Pourtant, il est souvent entouré d’idées reçues et de préjugés qui peuvent obscurcir notre niveau de compréhension.  

Dans cet article, nous avons regroupé les idées reçues les plus fréquemment rencontrées chez nos adhérents au sujet de la mutuelle d’entreprise pour y apporter précisions et explications.  

Idée reçue n°1 : la complémentaire santé collective est un coût avant tout

Si la mutuelle d’entreprise est encore souvent considérée uniquement sous l’angle de la contrainte règlementaire et budgétaire, il s’agit aussi et surtout d’un investissement dans une ressource infiniment précieuse : votre capital humain 

En effet, investir dans la santé de vos salariés, c’est instaurer un climat de bien-être au travail qui ne peut qu’influencer positivement l’engagement de vos collaborateurs, et donc les performances de votre entreprise.  

Une corrélation démontrée par la Direction de l’animation de la recherche, des études et statistiques (Dares) du Ministère du Travail, qui souligne que “les entreprises qui investissent le plus dans la prévention sont aussi les plus performantes économiquement” (2020). 

Une marque d’un bon conseil par votre organisme assureur est de vous présenter des couvertures adaptées aux besoins des salariés, ainsi qu’une stratégie en cohérence avec les problématiques de l’entreprise.  

Une telle analyse pourra conduire à la conclusion d’aller au-delà de vos obligations légales, que ce soit en termes de garanties, de prise en charge employeur, etc. À titre d’exemple, si l’entreprise souffre de problèmes de rétention et d’attractivité des talents, une prise en charge employeur supérieure au minimum légal (50%) peut s’avérer être un choix pertinent ! Vous transformez ainsi une contrainte réglementaire en réelle opportunité pour vos salariés et votre entreprise. Ce changement de paradigme nous apparaît comme essentiel pour adresser les défis d’attractivité et de marque employeur des entreprises de demain.  

Vous l’avez donc compris, choisir avec soin votre organisme complémentaire n’est pas anodin ! 

Chez Jaji, la moitié des entreprises clientes a choisi de prendre en charge plus de 50% de la cotisation.

Idée reçue n°2 : le jargon des organismes complémentaires est incompréhensible et les contrats sont volontairement difficiles à lire

Il est vrai, la plupart des tableaux de garanties sont complexes à déchiffrer et le lexique employé en cause des maux de tête ! Qui n’a jamais été confronté à des interrogations face aux % de BR, de PMSS ou encore au jargon lié à la réforme 100% Santé ? 

Sans accompagnement, ce manque de lisibilité conduit certains employeurs à choisir un contrat de complémentaire santé presque “à l’aveugle”, risquant d’opter pour une couverture en décalage avec les besoins réels des salariés en matière de santé. 

Si la réglementation pousse à l’amélioration de la lisibilité des garanties, les choses sont encore perfectibles. Certes, la réalité du secteur contraint à l’emploi d’abréviations techniques, nécessaires pour pouvoir englober sous une même garantie un ensemble très varié d’actes médicaux.  

Néanmoins, plusieurs acteurs tentent de dépoussiérer le milieu de la protection sociale en proposant une expérience plus intuitive et transparente. Ainsi, chez Jaji, une attention toute particulière a été de mise pour limiter le nombre de lignes dans les tableaux de garanties, l’ergonomie a été retravaillée pour une meilleure expérience d’usage, et des exemples pédagogiques viennent illustrer chaque garantie et la répartition des prises en charge. 

Au-delà des tableaux de garanties, les nouveaux acteurs (principalement) s’attachent plus globalement à la transparence de l’information. C’est pour répondre à cet enjeu que certains organismes, dont Jaji, proposent à leurs adhérents des fonctionnalités permettant de réaliser en autonomie des estimations de remboursement, indiquant clairement et en euros la prise en charge de leur complémentaire et leur reste à charge. 

Idée reçue n°3 : mutuelles, courtiers, assurance… Il n’y a pas de différence !

Il existe trois types d’organismes complémentaires :   

  • Les compagnies d’assurance sont des sociétés de capitaux “classiques”, détenues par leurs actionnaires. Elles sont régies par le code des Assurances ; 
  • Les mutuelles sont des organismes à but non lucratif, membres de l’Économie Sociale et Solidaire, et qui appartiennent à leurs adhérents. Elles dépendent du Code de la Mutualité ; 
  • Les institutions de prévoyance sont des organismes de droit privé à but non lucratif qui sont régies par le code de la Sécurité sociale. 

Si les trois acteurs proposent le même produit (ici, la complémentaire santé), des différences de valeurs et de philosophie fondamentales les distinguent. En tant qu’employeur, choisir une mutuelle souligne votre envie de contribuer à une société plus vertueuse et consolider vos engagements RSE. Pour en savoir plus, consultez notre infographie sur le choix de son organisme complémentaire. 

Les courtiers, quant à eux, sont des intermédiaires entre un organisme assureur (qu’il s’agisse d’une mutuelle, d’une compagnie d’assurance ou d’une institution de prévoyance) et un client (l’entreprise). 

Le terme de mutuelle est entré dans le langage courant pour désigner tout type d’organisme proposant un contrat d’assurance santé. De nombreux acteurs jouent sur cette ambiguïté lexicale, complexifiant d’autant plus la compréhension pour les adhérents. Chez Jaji, nous sommes bien une “vraie” mutuelle, dont la vocation sociale est énoncée dans nos statuts : “rendre la santé de chacun plus simple et accessible tout en ayant un impact positif sur la société”.

Idée reçue n°4 : il y a peu d’accompagnement au cours de l’année par l’organisme assureur

Si la relation avec les adhérents est au centre des attentions de tous les organismes complémentaires, il est plus rare que le décisionnaire ou la personne en charge du sujet mutuelle au sein de l’entreprise bénéficie d’un accompagnement dédié.  

Pourtant, les mutuelles et autres organismes assureurs peuvent être de véritables relais de connaissance pour instruire des sujets rares ou épineux de la vie d’une entreprise : aide aux aidants, absentéisme, arrêt maladie longue durée, maternité, retour à l’emploi, etc. 

Chez Jaji, des équipes dédiées sont à votre écoute et répondent sous moins de 48h. Nous mettons également à votre disposition des parcours pour vous aider à accompagner vos salariés selon leurs situations individuelles. Ces parcours ont été conçus avec des partenaires experts et vous donne également accès à des contacts spécialistes (associations, entreprises, organismes d’État, etc.).

Idée reçue n°5 : il faut attendre la date d’échéance du contrat pour changer de complémentaire collective

Heureusement, ce n’est plus le cas depuis le 1er décembre 2020 ! Le principe de “résiliation infra-annuelle » permet aux dirigeants de résilier leur contrat à tout moment, après un an d’engagement, sans aucun frais ni pénalité. Il n’est donc plus nécessaire d’attendre la date d’échéance de votre contrat pour le résilier. Toutefois, un préavis de 30 jours est à respecter lors du changement d’organisme assureur. 

Idée reçue n°6 : les processus de changement de mutuelle sont longs et complexes

Un changement de complémentaire santé génère toujours un peu d’appréhension. « Je n’ai pas le temps de m’en occuper », « J’ai peur de passer à côté d’une règle légale », « Cela ne vaut pas le coup de changer »… Autant de peurs qui peuvent freiner le passage à l’action. 

Pourtant, on vous l’assure, un changement de mutuelle peut se faire en toute simplicité. Et pour cause :   

  • Comme nous venons de le voir plus haut, le principe de résiliation infra-annuelle permet aux dirigeants de résilier leur contrat à tout moment, après un an d’engagement ; 
  • Votre nouvelle mutuelle doit prendre en charge toutes les démarches liées à la résiliation de votre ancien contrat et s’assure de la continuité de la couverture santé de vos salariés ; 
  • La souscription et la mise en place de votre nouveau contrat peut se faire en 15 minutes, si vous optez pour un organisme tourné vers l’innovation et la modernité ; 
  • C’est le rôle d’une bonne mutuelle que de vous conseiller et de répondre à vos interrogations : vous ne serez jamais seuls ! 

Aujourd’hui, changer de mutuelle n’est plus un projet impliquant les ressources humaines pour l’année. C’est une simple démarche administrative ! Pour vous accompagner dans ce changement, nous avons d’ailleurs créé une check-list qui regroupe 8 points clés à étudier pour choisir le meilleur contrat. 

Je découvre les critères à prendre en compte pour changer de mutuelle

par Pauline Bisseret
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