- Publié le 11 janvier 2024
- Mis à jour le 31 mai 2023
Des organismes auxquels nous sous-traitons la gestion du tiers payant viennent de subir une cyberattaque, via l’usurpation d’identité de comptes de professionnels de santé.
Nous vous recommandons d’être vigilants : Pensez à changer régulièrement le mot de passe de vos espaces clients et boîtes mails. Ne transmettez jamais votre identifiant et votre mot de passe par email, SMS ou par téléphone. En savoir plus ici.
En France en 2022, 1 salarié sur 2 s’est absenté au moins une fois de son entreprise quand ils n’étaient que 37% en 2019 (d’après le 15ème baromètre de l’Absentéisme et de l’Engagement).
Depuis plusieurs années, l’absentéisme au travail est à la hausse et cette tendance semble s’installer dans la durée. Comment expliquer l’aggravation d’un phénomène qui touche tous les secteurs d’activités ? Avec quels moyens les entreprises peuvent-elles y faire face ?
RH, dirigeants, suivez notre guide afin d’être enfin dûment outillé(e).
L’année 2022 a enregistré un nouveau record d’absentéisme en France avec un taux national moyen* de 6,7% contre 5,5% en 2019, toujours d’après ce baromètre récent.
Une évolution qui n’est pas sans lien avec les multiples vagues épidémiques de covid-19 qui pourraient expliquer notamment la nette augmentation des arrêts de travail de 4 à 7 jours représentant près de 40% des absences en 2022 contre 25% en 2019 (Observatoire de l’absentéisme 2022 Axa).
Si la flambée du taux d’absentéisme concerne toutes les tranches d’âge et tous les secteurs d’activités, celui-ci varie considérablement selon le statut des salariés. En effet, les cadres continuent de moins s’absenter que les non-cadres avec environ 2% d’absents contre plus de 5%. Un fossé en termes d’assiduité qui reflète probablement une certaine disparité des conditions de travail, à commencer par l’accès au télétravail.
Parmi les motifs d’absence, on retrouve en première position les arrêts maladie, (45% des absents), les accidents de travail (3%) et enfin les accidents de trajet et les maladies professionnelles. Les arrêts de plus de 90 jours enregistrent une forte croissance, les troubles psychologiques constituant la première cause des arrêts de travail longue durée, dépassant pour la première fois les Troubles Musculo-Squelettiques (TMS) en 2021 (Datascope Axa). Faut-il y voir une dégradation de la santé mentale des employés ou une meilleure prise en charge de ce type de troubles ? Rien n’est moins sûr, mais, quel qu’en soit le motif, l’absentéisme n’est pas sans conséquence.
D’un point de vue individuel, des absences répétées ou de longue durée peuvent constituer un frein à l‘évolution au sein de l’entreprise. Sans parler des pertes de revenu associées qui peuvent parfois être dramatiques. Côté entreprises, l’impact de l’absentéisme retentit sur toute l’organisation. Baisse de la productivité et de la rentabilité, difficultés et coûts de remplacement, augmentation de la charge de travail des salariés présents, baisse de motivation générale… pour ne citer que quelques ricochets. Au total, on estime à plus de 100 milliards d’euros les pertes de valeurs annuelles liées à l’absentéisme en France, soit environ 16% des salaires versés (Institut Sapiens).
Dans ce contexte, comment les entreprises peuvent-elles agir à leur échelle ? Des pistes de réponse à suivre, à commencer par un examen des causes.
Dans la majorité des cas, les salariés s’absentent pour un motif objectif (maladie, garde d’enfants, accident etc.). Les absences qui posent davantage problème sont les non présentations fréquentes et injustifiées.
Ces signaux faibles ne doivent en aucun cas être ignorés. Pour mieux les cerner, des logiciels RH de gestion des absences comme Bizneo ou Keeple, permettent, grâce à l’analyse de données, d’obtenir des rapports clairs sur lesquels s’appuyer afin de mettre en place une stratégie efficace.
Une fois le diagnostic interne effectué, place à l’action grâce à plusieurs options :
En résumé, la montée en puissance de l’absentéisme n’est pas une fatalité mais bien le reflet d’un écart entre les attentes des entreprises et de leurs salariés. Le renforcement du dialogue social sera donc essentiel dans les années à venir pour créer des conditions de travail capables d’inverser la tendance, en favorisant à la fois la productivité et le bien-être des salariés.
Je prends soin de mes équipes avec une mutuelle engagée