Des organismes auxquels nous sous-traitons la gestion du tiers payant viennent de subir une cyberattaque, via l’usurpation d’identité de comptes de professionnels de santé.
Nous vous recommandons d’être vigilants : Pensez à changer régulièrement le mot de passe de vos espaces clients et boîtes mails. Ne transmettez jamais votre identifiant et votre mot de passe par email, SMS ou par téléphone. En savoir plus ici.
Le sigle Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) désigne la contribution volontaire des entreprises aux enjeux du développement durable. Une notion à la fois essentielle, 100% d’actualité et extrêmement vaste, qui peut se comprendre et se traduire de façons très différentes dans la pratique.
Par conséquent, par quoi commencer pour implémenter ou revoir une stratégie RSE sur le terrain ? Quels sont les premiers jalons à poser : les leviers incontournables et les quick wins ?
CEO, RH, retrouvez dans cet article 6 pistes d’actions concrètes et facilement actionnables pour améliorer votre politique RSE globale. C’est parti !
S’il faut déterminer un point de départ applicable à toutes les organisations, c’est bien celui de calculer son Impact Score.
En effet, l’Impact Score, référentiel élaboré par 30 réseaux d’entreprises engagées, sur le modèle de l’index de l’égalité professionnelle, permet à toute entreprise de déterminer son degré d’engagement sur 5 piliers essentiels à la transformation. Et ce quels que soient sa taille et son secteur d’activité. Dans les 5 piliers, on retrouve l’impact du cœur de métier sur l’environnement et les personnes, l’impact social, l’impact écologique, le partage du pouvoir et le partage de la valeur.
Sur cette base exhaustive et objective, cartographiant à 360° l’impact de votre entreprise, vous faites le point sur où vous en êtes à l’instant t et identifiez plus facilement les leviers d’amélioration qui vous correspondent réellement.
C’est la suite logique pour faire naître une prise de conscience collective : sensibiliser vos salariés aux enjeux du développement durable, à ses 3 piliers économique, social et environnemental et à l’implication des entreprises en la matière.
Vous pouvez d’ailleurs commencer par partager les résultats de l’Impact Score. Par la suite, faire appel à des formateurs et animateurs spécialisés pour organiser des ateliers, en présentiel ou à distance, vous permet entre autres de définir, main dans la main avec vos équipes, les meilleures initiatives à prévoir pour votre entreprise. Des systèmes de cours thématiques en ligne, ou MOOC, peuvent être un fil rouge pour continuer à diffuser des concepts plus poussés, sous une forme ludique voire gamifiée.
Impliqués dès la conception d’une stratégie RSE sur mesure sur leur lieu de travail, les collaborateurs, co-créateurs des politiques sociales et environnementales, sont d’autant plus engagés au quotidien. Un procédé gagnant-gagnant.
Troisième étape de la “conversion RSE” : regarder au-delà des frontières de l’entreprise. Vos partenaires sont-ils engagés en faveur du développement durable ? Vos fournisseurs appartiennent-ils à l’Économie Sociale et Solidaire (ESS) ?
Si ce n’est pas le cas, pas de panique. C’est un levier là encore facilement actionnable : vous pouvez par exemple décider d’une nouvelle charte fournisseurs comportant des critères précis en termes de responsabilité sociale et environnementale.
En fonction de la taille et des ressources financières de votre entreprise, nommer un chef de projet RSE ou un coordinateur des actions RSE en charge de ce type d’optimisation peut être une riche idée. En opérant ainsi, vous basculez activement vers une politique RSE cohérente en interne, comme en réseau.
Le temps est venu de vous attaquer aux questions du quotidien, que tout un chacun touche du doigt.
Quelques exemples. Votre siège social est-il alimenté par des énergies renouvelables ? Votre gestion des déchets est-elle optimale ? Si votre entreprise propose un service de restauration, est-il de qualité biologique ? Pouvez-vous faire des économies d’énergie, d’eau, de papier ? Comment pouvez-vous améliorer votre empreinte carbone ? Pouvez-vous favoriser davantage le télétravail pour permettre à vos salariés de réduire leur utilisation des transports ? Etc.
En vous montrant irréprochable sur toutes les dimensions d’impact environnemental touchant à l’entreprise, vous concrétisez tout bonnement vos engagements RSE, sans faux semblant ou greenwashing. Aussi, vous ouvrez la voie à vos salariés qui trouveront indéniablement du sens à cette démarche et pourront se sentir inspirés dans la gestion de leurs propres foyers.
Certaines entreprises choisissent de verser une partie de leur chiffre d’affaires à des associations : c’est tout à leur honneur. Sachez néanmoins qu’il existe un autre dispositif permettant, là encore, d’impliquer efficacement vos salariés dans la politique RSE de votre entreprise.
Il s’agit de leur offrir des jours de congés pour qu’ils puissent eux-mêmes s’engager auprès de l’association de leur choix. D’après les chiffres sur le sujet, la plupart en ressentent l’envie mais disent manquer de temps pour s’engager concrètement, entre vie professionnelle, vie de famille et vie sociale…
Dans cette perspective, chez Jaji, nous banalisons une journée par mois pour la dédier à l’engagement solidaire. Nous avons appelé cela l’Impact day. Source d’épanouissement pour les salariés, cette initiative, qui fait l’objet d’une charte précise affichée dans nos locaux, nourrit concrètement notre statut de société à mission.
Connaissez-vous la différence entre une mutuelle et une assurance santé ? Elle peut être résumée en quelques mots : les mutuelles sont des sociétés de personnes à but non lucratif, régies par le code de la mutualité, là où les assurances santé dépendent du code des assurances et constituent des sociétés de capitaux à but lucratif. Et cela change tout !
Peu de dirigeants y pensent dans les faits mais choisir sa complémentaire santé en France représente ainsi un acte engagé dans la mesure où opter pour une mutuelle, c’est adhérer nécessairement à des valeurs : le modèle mutualiste repose sur l’entraide, la solidarité… Il est partie prenante de l’Économie Sociale et Solidaire (ESS). L’activité des mutuelles est d’ailleurs motivée par l’action sociale : faciliter l’accès aux soins, lutter contre les déserts médicaux etc.
En tant qu’employeur, choisir une mutuelle souligne donc votre envie d’œuvrer pour un système de santé plus responsable et une société plus inclusive.
Je souhaite construire une entreprise engagée
